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Là où la Corse s‘arrête
et l‘infini commence
La musique est comme la terre, elle ne se vend pas, elle se partage. En Corse la musique est l’assise, le fondement d’une culture. Son mode privilégié d’expression. Elle est LA voix qui délivre le message, transmet l’émotion, témoigne du passé. Jouée, chantée, exultée ou pleurée elle est bien plus que cela encore : elle est la vie… et la mort !
« Sola sola, ùn possu stà, senza musica, senza sunà, senza sunà. »* Elle n’est qu’une guitare. Un simple instrument fait de bois, de cordes et de vide. Pourtant elle pleure cette guitare ! Implore, supplie que cesse sa solitude, son exil. Rêvant d’un jour béni, lorsqu’une main agile et bienveillante l’effleurera. Lorsque des doigts experts caresseront délicatement son âme, l’autorisant enfin à sortir de son silence. Ce jour-là, elle pourra à nouveau jouer, chanter, exulter ou pleurer. Ce jour-là, ses notes seront à nouveau des mots, des pensées qui voyageront à travers les plaines, s’élèveront au-dessus des montagnes, survoleront la Méditerranée.
Une musique, un chant, une histoire
Depuis toujours les sommets de l’île de Corse renvoient l’écho de sonorités musicales. De voix mélodieuses. Oui… Depuis toujours l’île de Corse chante ! Pour exprimer ses joies, ses peines, ses convictions et ses désillusions. Pendant plusieurs siècles elle a chanté e nanne pour bercer ses enfants, i serinati pour célébrer ses amants, e tribbiere pour encourager ses paysans. A entonné lamenti et voceri pour pleurer ses défunts. Utilisé e chjama è rispondi pour dire ce qu’elle avait sur le cœur. Oui… Depuis toujours l’île de Corse chante. Des chants sacrés, profonds. Des polyphonies qui résonnent au cœur des églises. Des chants guerriers, contestataires, portés par des groupes emblématiques. Des chants poétiques et d’autres, davantage ancrés dans la modernité. Des chants qui, quel que soit leur style, racontent l’histoire de cette terre. Ses révoltes et ses espoirs.
*Bernard Lavilliers – Noir et blanc
*« Seule seule, je ne peux rester, sans musique, sans jouer, sans jouer. » – A Ghitarra – Diana di l’Alba
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